![]() Retable du maître-autel de Rouez. |
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un très vif désir d’une organisation nouvelle du décor des sanctuaires, entraînant la transformation souvent radicale de l’aménagement intérieur des églises. Associant tufeau et marbre, rehaussés de couleurs vives, de majestueux retables paraient les églises d’un lustre nouveau. Ces autels n’étaient pas limités aux grandioses mises en scène où le spectaculaire le disputait au merveilleux, ils devaient aussi traduire l’esprit de la Réforme catholique. C’est pourquoi ils étaient porteurs d’images, peintes et surtout sculptées, dont la vitalité et l’expressivité s’attachaient à raviver la piété des paroissiens. Dans le grand Ouest, cette période fut l’heure de gloire des architectes retabliers lavallois qui avaient bâti ces imposants monuments et celle des sculpteurs manceaux qui avaient peuplé ces derniers de figures en ronde-bosse ou en relief. |
![]() ![]() Cormes, église Saint-denis : Saint Sébastien, milieu du XVIe siècle. ![]() |
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![]() Le Mans, ancienne abbatiale Saint-Pierre de la Couture : Saint Pierre, par Germain Pilon, 1570. |
cette période ayant eu tendance à reproduire des formules déjà éprouvées, répétant à l’envi tout ou partie de la composition de la Vierge et des Apôtres de Pilon à la Couture.![]() Loué, église Saint-Symphorien : saint Pierre, par Étienne Doudieux, 1666, signature de l’artiste. ![]() Le Mans, cathédrale Saint-Julien : Vierge de douleur, par Charles Hoyau, 1633, signature de l’artiste au revers. ![]() ![]() Saint-Léonard-des-Bois, église Saint-Léonard : la Mort de la Vierge, vers 1626. ![]() |